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Le cahier des charges du site Internet… en rédiger un ou pas ? (Demo)

Préalable fortement recommandé à la réalisation d’un projet web, il permet d’éviter les malentendus.

Il est généralement sage de cadrer les attendus du client afin que le prestataire ne revienne pas 100 fois sur son ouvrage. Peut-on faire sans ?

Le cahier des charges protège les 2 parties client / prestataire, afin qu’aucun ne se retrouve lésé. La rédaction d’un cahier des charges pour votre site web a un coût, qui correspond au temps passé par la collecte des informations et la mise en forme du-dit cahier des charges.

Ce document inclut :

  • La présentation de votre entreprise (CA, effectif, métier(s), marque(s),…
  • La motivation de ce projet : pourquoi refondre votre site web ?
  • Vos cibles commerciales : Cibles générales + personas (Laure, 26 ans, Paris, secrétaire médicale, I-Phone 6, etc…)
  • Contraintes (hébergement, délais, coûts,…)
  • La répartition des tâches entre le prestataire (Maîtrise d’Oeuvre – MOE) et le client (Maîtrise d’Ouvrage – MOA)
  • Présentation de votre projet en détail (architecture / arborescence du site, droits d’accès des différents types d’utilisateurs, fonctionnalités attendues)
  • Planning des prestations attendues (définition des objectifs commerciaux, validation du graphisme, développement / intégration, tests et mise en ligne)
  • Maintenance du site web
  • Animation / Mises à jour du site web

Un cahier des charges en 2 heures ?

Pas de cahier des charges = site web low-cost ?

Pas forcément… D’un point de vue légal, certains attendus peuvent être exprimés dans le devis ou le contrat de réalisation de site (site web de 8 pages, inclus formulaire de contact, textes + images fournis par le client à mettre en forme par le prestataire,…).
 
Dès lors que vous avez un logo et une plaquette commerciale et que vous souhaitez un site web vitrine, pas difficile d’imaginer ce que le site web peut contenir, ou alors il faut changer de plaquette…
 
Par ailleurs les Conditions Générales de Vente – si elles existent – peuvent mentionner une méthodologie de validation des travaux après la définition d’un cadre succinct :
  • Choix du CMS (Content Management System = Système de Management de Contenu), exemple : WordPress
  • Définition de l’arborescence (architecture du site) / nombre de pages
  • Modèle de page d’accueil – avec ou sans diaporama / onepage / …
  • Modèle de page de contenu standard / article
 

Faire un site avec un thème (template) déjà existant : un site au visuel unique + les économies d’argent

L’avantage de solutions comme Drupal ou WordPress réside dans la dissociation du fond et de la forme : on peut changer le rendu visuel du site très répidement.
 
Un thème professionnel coûte moins de 100 €. Ces thèmes sont personnalisables à volonté, à vos couleurs, avec votre contenu. Le prestataire peut procéder à une sélection de thèmes et les soumettre au client directement dans sa proposition, ou s’engager à proposer au client de choisir parmi un nombre de thèmes définis..
 
Après personnalisation, il est souvent difficile de faire le lien entre le thème initial et le site final… En économisant sur le cahier des charges (et sur le coût de création), SANS PORTER PREJUDICE A LA QUALITE DU PRODUIT FINAL, on peut allouer plus d’argent à la communication. Le client en sort gagnant 🙂
 
Evidemment, encore une fois, ce billet ne signifie aucunement que le cahier des charges ne sert à rien ^^ Mais voilà qui va détonner avec ce que vous entendrez dans les agences traditionnelles.

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